Présentation d'une artiste : Doris Stricher, en "créative destruction"

Publié le par dondorganes-dondesoi

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3352904_300.jpgJ’ai voyagé aux quatre coins de la terre de façon curieuse, enthousiaste, mais aussi effrayée et étonnée. J’ai vu, j’ai lu, j’ai réfléchi.
Les questions du comment, du pourquoi me taraudaient dans ce contexte de justice, injustice, égalité, inégalité, paix, violence…
La question du comment faire de l’art aujourd’hui se posait à moi.
Être artiste est une identité affichée dans la société, il doit donc jouer son rôle. L’artiste est libre, il peut dire, il doit montrer, dénoncer.
Aujourd’hui ne ressemble pas à hier, mais il porte en lui toutes les traces de l’histoire passée. Je ne suis pas nostalgique de ce passé, je l'intègre, je construit avec lui.
L’aspect culturel, historique, artistique, politique et aussi l’apprentissage manuel font parti de mon identité. Ce sont mes racines, je suis modelée par cette culture mais c'est le monde contemporain qui me passionne.
Mon expression artistique est le reflet de ma perception du monde et je le représente avec les outils d’aujourd’hui, photos, vidéos, informatique auxquels j’ajoute de la peinture et de l’écriture. De la même façon que la découverte de la peinture à l’huile a fait faire d’énormes progrès aux artistes de la Renaissance, la technologie d‘aujourd’hui ouvre de nouveaux horizons, de nouvelles voies aux créateurs. Les champs d’investigation sont multiples et l’artiste devient pluridisciplinaire.
Mon travail consiste à faire de la « Créative Destruction » . Je fais des photos, je les déconstruit et les reconstruit pour exprimer différemment une réalité qui m’interpelle, me séduit toujours et me révolte beaucoup.
« …Cacophonie d’une réalité à reconstruire. Absurdité d’un monde décadent, violence d’hommes en perpétuel affrontement, corps féminins marchandés et perdus en filigrannes, espaces cosmopolites où tout se mêle, forêts d’immeubles, nature sacrifiée, rêves enfuis et passions sanglantes. Le rouge jaillit, sang et vie, torture, plaisir, corps et esprit, tout s’oppose et éclate en un kaléidoscope étourdissant, au lieu de se fondre.
Dans l’oeil de Doris Stricher, la vitesse s’accélère et les repères se brouillent: mélange et dispersion, anonymat et multiplicité. » extrait d’un article de Isabelle Varito dans Nice Matin

Publié dans Artiste participant

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